Aujourd'hui j'ai 17 ans! Je suis contente, mais bon, je regrette un peu mes 16 ans. Ca été une belle année, le BEP, ma première fois, lui, (et quelques bêtises)... Mais bon, j'ai pas le choix de vieillir, il faut bien que je me dise que celle qui vient sera encore mieux et que dans un an j'aurai la majorité.

    Je les fête en famille à midi et ce soir je pars chez ma meilleure amie pour le fêter avec elle et sa famille. Bouger d'ici sa va me faire du bien avant de reprendre les cours. :-(...

     Voilà, je vous embrasse fort... 

Dolly,Je n'veux pas rester sage

Le mal est entré
Meilleur ennemi
Il sait m'abandonner
Me ramener près de lui

Je n'veux pas rester sage
J'aime le souffre et l'envie
Abuser de mon âge
Je n'veux pas rester sage

Le mal est ma lueur
Son ombre est ma couleur
Le mal est ma lueur
Mon parfum son odeur

Prend ton mal en douceur
Le mal est entré
Et je sais qu'il détruit
Qu'il pourrait me faire crever

Que reste t-il ici ?

Je n'veux pas rester sage
J'aime le souffre et l'envie
Abuser de mon âge
Je n'veux pas rester sage

Le mal est ma lueur...
Le mal est entré
Meilleur ennemi
Il sait m'abandonner
Je brûlerais avec lui

    Je n'arrive plus à me passer de cette drogue là (lui). Je la sent couler dans mes veines depuis si longtemps, neuf mois exactement. On me la enlevé cette été, j'était en manque mais je ne l'avais pas sous les yeux, je n'était pas tenté ou sur les nerfs parce que je ne pouvais pas l'avoir. Pendant ces vacances, je savais que ma dose n'était qu'à une demi heure de moi. La tentation était trop grande. J'en rêvais la nuit, j'y pensait la journée... Je voulais l'avoir. Le plus rageant, c'est de l'avoir eu sous les yeux pendant tout une nuit en boite, mais ne pouvoir que l'effleurer ". Mais le plus douloureux c'est de le voir partir en sachant qu'on ne le reverra plus avant des mois ou peut-être des pluisieurs mois...

    Rien que des petits bouts de bonheur dans une vie de déprimé. Je vais mieux.
Je vais mieux parce que samedi je m'en vais (chez ma meilleure amie) et parce que j'ai la chance de vivre de super beaux moments de fou rire avec les filles de la classe.

    En ce moment l'ambiance est survoltée en cours: personne ne concentre, quelques groupes de discussion se forment, on entend des rires... Ça c'est les bons côtés. Les mauvais c'est: tout le monde parle fort, il y a quelques petits accrocs avec les profs, pas entre nous. Ça c'est l'ambiance: vacances. C'est la troisième année qu'on est ensemble, on se connaît bien. On a vécu beaucoup de choses ensemble (le BEP, les galères, les anniversaires...). C'est pour ça que je les adore!

     Même si j'ai mal de lui, je me dit que samedi ou plus tard j'aurai l'immense plaisir de le voir. Même si je ne pourrai pas l'embrasser, je suis heureuse. Je ne sais plus amour, désir, haine, douleur tout se mêle en moi.

    Je l'ai appeler, je m'en suis retenu pendant 6 jours! Je croit bien que l'amour est une maladie. J'avais une envie folle juste d'entendre sa voix. Il doit croire que je suis folle en plein, avant ces 6 jours, je l'appelai tout les jours même si on est plus ensemble.

    J'ai l'impression qu'on s'éloigne, moi je veut pas. Avant, je lui disait tout comme je le ressentait. Là, il y avait comme une gène dans nos voix, alors que c'était mon confesseur, je lui ai avoué des trucs qu'on ne peut pas dire à ses copines ou à ses parents. Des trucs intimes et personnels. J'aimerai tellement pouvoir encore parler avec lui comme avant...

    Même si je vais bien mieux, le soir, j'ai encore ces insomnies. Je cogite, je remue plusieurs questions dans tout les sens, sans trouver les réponses. Pffiou, je ne veut pas qu'elle l'embrasse, je ne veut pas qu'il lui murmure des "je t'aime", je ne veut pas tout ça et le reste. Le pire c'est "Et s'il lui avait fait l'amour?", rien qu'a l'écrire ça fait ressurgir la boule dans ma gorge.

   Jalousie. C'est lui qui me l'a fait connaître, en même temps que l'amour... 
   Je suis si jalouse d'elle. Pourquoi est-il avec elle et non moi? Je n'ai pas trop envie d'écrire sur elle.

    Je me langui trop de le revoir, même si ce n'est que pour lui faire la bise et ne pas pouvoir le prendre dans mes bras... C'est pas grave, si un peu beaucoup, mais au moins je ne l'ai pas perdu au point de ne plus jamais le revoir. C'est ça qu'il faut se dire, non?

      Pourquoi n'ai-je pas droit à toi?

Mon sourire.
Je ne l'avais pas vu depuis tant de temps. En fait il est pas mal.
J'ai revu Jean Phillippe un ancien collégue. C'est lui qui me la redonné. Il m'a fait ce beau cadeau.

Rien d'ambigue entre nous, simplement deux amis qui discutent.
C'était tellement bien, j'ai même réussi à parler de l'autre, en ne me rappellant que des bons souvenirs. 
J'était heureuse. J'avais pleins de belles choses qui bullait dans ma tête.0.0.0.0.0.

Je l'aime, lui non. Mais je suis heureuse. Je suis heureuse de me dire que j'ai eu mal, mais j'aime encore.
J'espere de l'être au point que je n'aurais plus mal quand je le verrai avec. 
Je veut être heureuse de le voir heureux.